Trace presque complète de la GTMC au plus près de l'itinéraire idéal décrit dans le guide de référence. Nous sommes partis à deux, début août, avec peu de bagages dans un sac à dos relativement léger (nuit dans les gîtes, point de rencontre avec une assistance à Orcival et à Florac). L'itinéraire est superbe, une vraie découverte grâce à de magnifiques chemins le plus souvent très bien entretenus, des rencontres sur les vélos et dans les gîtes qui permettent de rompre la solitude des grands espaces. Parcours en 8 jours :
J1 : Clermont-Ferrand - Orcival (72 km) : le point de départ à Volvic aurait été préférable, le démarrage dans la ville n'est pas indispensable. Ensuite, après Volvic, tout est magnifique, le contournement du Puy de Dôme, puis du Puy de la Vache sur des sentiers en revêtement volcanique est très original et nous fait entrer dans la traversée. Pas de réelles difficultés sauf quelques raidillons (le premier à froid pour sortir de Clermont-Ferrand, après Durtal et un second quelques kilomètres avant Orcival). Nuit au gîte d'Orcival (excellent accueil).
J2 : Orcival - Boutaresse (70 km) : Là encore, superbe étape, avec deux difficultés (l'une à froid à la sortie d'Orcival, la seconde très rude après le lac Chambon pour monter au village de Saint Victor). Le reste se fait aisément sans aucune difficulté technique. Cependant, la descente sur la Godivelle est un peu dangereuse (barbelés en travers du chemin). Seule la traversée sur 3 km à partir de la Godivelle vers Boutaresse est pénible. Commencer l'étape à froid par ce tronçon l'aurait été encore plus, d'où la nuit au gîte de Boutaresse (excellent accueil avec une recette de poulet aux cèpes !!!). Prévoir le ravitaillement à Besse, pas d'autres commerces ensuite.
J3 : Boutaresse - Ruynes-en-Margeride (hameau Masset) (80 km) : Jusqu'à Neussargues (ravitaillement possible), tout se passe bien, la montée à la sortie de Boutaresse est longue mais très régulière, la descente qui suit est splendide avec un record de vitesse (78 km/h aux burons de Paillassère), le paysage du Cézalier est inoubliable. Ensuite cela se gâte avec de la route, la traversée de Saint-Flour (réparateur VTT très efficace à côté de l'office du Tourisme, place de la Liberté) puis d'une autoroute. Heureusement la remontée sur la Margeride sauve le tout, même si la montée sur Trailus est rude (long poussage sur 200 m). Etape longue avec un fort dénivelé. Nuit au gîte de Madame Chanson au hameau du Masset (04.71.23.41.28), une gentillesse extraordinaire dans un gîte très confortable (pas de restauration dans le hameau). Le gîte est un peu à l'écart de l'itinéraire (2 km à l'est de Trailus, 6 km au nord-est de Ruynes), mais on peut le retrouver le lendemain sans difficulté en coupant à travers bois. Prévoir le ravitaillement à Saint-Flour ou Ruynes.
J4 : Ruynes-en-Margeride (hameau Masset) - la Cabane des Bouviers (60 km) : ce doit être une jolie étape, dans un paysage sauvage. Mais nous l'avons effectuée dans le brouillard et sous la pluie. Un chemin part derrière le gîte de Masset et permet d'accéder sans peine au plateau au prix de quelques très légers poussages (balisage avec un trait jaune). Ensuite, la piste est très roulante avec quelques raidillons. Le balisage dans les bois après le Sauvage est parfois très aléatoire. Mais la trace GPS est bonne. Pas de difficulté. Auberge très accueillante à l'arrivée à la Cabane des Bouviers et nuit au gîte dans un dortoir (pas de ravitaillement possible tout au long de l'étape).
J5 : la Cabane des Bouviers - Gîte du Mont-Lozère (85 km) : c'est à mon avis la plus belle étape (sauf le dernier kilomètre). La traversée de la Margeride est splendide, un vrai sentiment d'isolement. La montée au Mont Lozère est régulière et sans réelle difficulté, d'abord sur une petite route puis sur un étroit chemin forestier.... et une fois en haut, la traversée tout au long de la crête est inoubliable. Sauf qu'il faut redescendre vers un gîte dans une "station de ski"... Coucher de soleil splendide. Prévoir le ravitaillement à Bagnols
J6 : Gîte du Mont-Lozère - Caussignac Sainte Enimie (80 km) : Etape en trois temps, descente très rapide depuis le Mont-Lozère, puis long parcours en sous-bois avec enfin les gorges du Tarn depuis Florac. Le chemin suspendu à flanc de falaise surplombant la rivière est le meilleur moyen d'apprécier son long déroulement tout au long des méandres. Peu de difficultés sauf quelques passages techniques et de nombreux portages dans les gorges du Tarn. La remontée sur le causse est régulière, sur une route, sans réelle difficulté, avec un superbe panorama presque à la fin de la côte. Nuit tout confort à l'hôtel les Carlines. Prévoir le ravitaillement à Florac (sympathique petite ville) ou à Sainte Enimie qui mérite une pause.
J7 : Caussignac Sainte Enimie - Dourbies (75 km) : là encore une étape mémorable, avec la montée sur le Mont Aigoual, mais avant beaucoup de route pour la traversée du causse et les kilomètres avant Cabrillac. Superbe montée dans le sous-bois vers le Mont Aigoual (sous l'orage avec 2° en haut et sous le vent), la descente est technique, parfois délicate et très chaotique d'autant plus que la visibilité n'était pas bonne. La descente entre le col de la Croix de Fer (Ah bon ?) et Saint Sauveur de Camprieu est splendide, très rapide. Ensuite, on retrouve la route pour entamer une longue montée vers le hameau perché de Comeiras. Puis, nous empruntons un très beau et très long passage aérien à partir du village de Comeiras. Accueil très agréable à l'auberge de Dourbies avec un excellent restaurant et de solides plats de pâtes. Ravitaillement possible à Dourbies ou avant à Saint Sauveur de Camprieu. Là encore beaucoup de routes, nous sommes dans le parc national des Cévennes.
J8 : Dourbies - Montarnaud (120 km) : très longue étape qu'il est évidemment possible de scinder. Tout est superbe avec moins de route que pour les deux étapes précédentes. La montée au Mont Guiral est effectuée sur une très agréable route forestière, descente splendide très rapide, traversée du Larzac sur d'excellents chemins, (avec une terre très collante du fait des orages des jours précédents, brossage des pignons tous les 3-4 km). Le trajet entre La Couvertoirade et le pied du Mont Saint Baudille est effectué sur un chemin entre les buis, très roulant. En revanche, la montée sur Saint Baudille est pénible, mais c'est la dernière difficulté. La descente du massif du mont Saint Baudille est absolument splendide avec au départ, en haut du mont, une vue sur la mer. La nature est sauvage, c'est la garrigue ! (avec tout de même une bonne bosse en cours de parcours) En bas de la descente à Saint Jean de Fos et après le Pont du Diable, l'itinéraire perd de son charme, malgré quelques passages sympathiques (notamment avant Aniane). Peu de possibilités de ravitaillement, sauf à la Couvertoirade, mais très cher.
Au retour, nous nous sommes arrêtés au gîte "le relais des Faïsses" (accueil très sympa par un passionné de la région) au hameau de la Vacquerie sans restaurant, mais il en existe un excellent au village. De là, nous sommes allés au cirque de Navacelles qui mérite vraiment le détour.
Nous nous sommes arrêtés à Montarnaud afin de rester sur un souvenir de solitude, sans voiture, sans rond-point et parce que l'étape était déjà longue...
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